Description

Ce rapport donne un aperçu d’ensemble de janvier 1947 sur l’activité politique à Constantine et sur les nombreux événements extérieurs qui intéressent les milieux musulmans.

Après une courte période d’accalmie, le terrorisme reprend en Palestine. le groupe Stern déclare : “Il n’y aura pas de calme tant que les Anglais ne s’en iront pas de Palestine”. L’Irgoun proclame que la participation juive à la Conférence de Londres, ne ferait qu’aggraver la résistance.

De nombreux incidents ont lieu. L’Emir Mohamed Al Zenati est abbatu par de jeunes arabes. Les soldats britanniques manifestent violemment à Nathanis. En signe de représailles, l’Irgoun fusille un officier et trois sous-officiers anglais. A Jérusalem, les terroristes utilisent des lances-flammes et minent les routes. Un bombe lancée dans le quartier général britannique à Haifa, fait de nombreuses victimes.

Le mouvement sioniste désapprouve ces actes et condamne sévèrement les membres de l’Irgoun et déclare notamment : “Le mouvement terroriste de Palestine ne constitue pas un danger pour l’Empire britannique, mais bien pour l’avenir du peuple juifs. Pendant que la lutte-antiterroriste s’intensifie en Palestine, des représailles ont lieu à Londres. Sir Allan Cunningham, Haut-Commissaire de Grande-Bretagne se rend à Londres.

Tous les Etats membres de la Ligue arabe ont accepté de participer à la prochaine conférence palestinienne qui se tiendra le 21 janvier à Londres. Le Congrès de Bâle a décidé la non-participation des Juifs et des Arabes à la conférence de Londres. Le 9 janvier, on apprend que 750 immigrants juifs venant de l’Ile de Chypre où ils étaient internés, sont arrivés à Haifa.