Description

Ce rapport signale plusieurs événements mettant en scène des militaires allemands.

1. Un conducteur de camion, de marque américaine, mais affecté à l’armée française ne s’est pas arrêtées aux injonctions du militaire de service dans cette ville. Plusieurs gendarmes tentent d’arrêter le camion, en vain. Un dernier barrage permet d’immobiliser les occupants. Ceux-ci sont des militaires allemands qui ouvrent le feu sur les gendarmes français. Après un échange de tirs important, cinq allemands sont ainsi capturés, dont l’un est mort. Des renforts sont demandées au Commandant d’Armes à Bordj-Bou-Arréridj. Des formations militaires françaises sont envoyées sur les lieux très rapidement. Le rapport indique que pendant tout le temps de cette opération, les populations indigènes apportent leur aide. Grâce à elles, dès le 8 juin 1944, il ne reste plus d’Allemands à capturer.

2. L’enquête qui suit l’arrestation permet de savoir que deux militaires français du 27ème Train en garnison à Birmandreis (Alger) reçoivent l’ordre de livrer du matériel à Tunis. Un camion est mis à leur disposition. Ils rencontrent sur leur chemin plusieurs barrages. Il sont arrêtes et deviennent par les Allemands. Ces derniers s’emparent du véhicule dans lequel montent quinze militaires ennemis et sera chargé de nourriture et de munitions. Le camion sera arrêté plus tard par les gendarmes de la Brigade de Mansours.